InigEP03 by Iñigo Montoya!

Comme son nom l’indique, INIGEP03 est bien le troisième EP d’Iñigo Montoya ! Et à l’instar des deux précédentes sorties du groupe, ce disque explore encore de nombreuses contrées. Les rythmes hypnotiques, les mélodies juvéniles, les samples exotiques sont toujours là, mais le groupe a aussi assombri sa production prospectant vers un univers plus cinématographique et envoûtant. Entre ambient mélodique et dépressif, rap-punk ironique, electronica Nicolas-Jaarienne, pop française vengeresse et comptine participative, Iñigo Montoya !, en cinq titres, s’impose définitivement comme le projet français sans frontières. Ses textes imagés et ironiques brocardent aussi bien l’hypocrisie d’un quotidien individualiste, que l’uniformisation des goûts, l’ennui des classes bourgeoises, tout en militant pour un retour à un Eden fantasmé.
Au même titre qu’un Grand Blanc ou qu’un Flavien Berger, Iñigo Montoya ! creuse profondément le sillon encore peu exploré d’un psychédélisme électronique mêlé de chanson hantée.

ARCHIPEL :
Composé pour accompagner des danseurs, Archipel est un titre cinématographique, une invitation au voyage et à la contestation. D’abord sombre et tribal, puis optimiste et apaisée.

MDTG :
Un morceau rap-punk schizophrène, perché entre Gazelle Twin et Brigitte Fontaine, se moquant d’un monde standardisé et nombriliste.

GYMNASIUM :
Tout comme Archipel, Gymnasium a été composé pour un spectacle de danse. Inigo Montoya explore ici une électro pop mélodique et hypnotique qui navigue autour de Nicolas Jaar et de Four Tet.

CASTRATION :
Un titre cathartique composé très vite et qui revisite la pop française. Une production dense et aventureuse au service d’un texte sur la rupture.

A MOI LA VENGEANCE :
Pour cette berceuse au piano, plus d'une vingtaine de fans ont enregistré le texte à la demande du groupe. On y retrouve les thèmes développés le long de cet EP : le voyage et le besoin de bousculer un monde uniformisé malgré les illusions perdues.

Derrière ce nom chevaleresque, quatre garçons. En français dans le texte, ils dressent avec fougue le portrait onirique d’un monde aussi beau que perturbé, leurs mélopées et leurs rythmiques ouvrent grand les portes de la musique, du rêve, de nos fantasmes...et de quelques cauchemars.

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